Femme Bcbg, Escorte, Non, Pute… (135)

Après avoir rempli mon contrat avec mon client rencontré dans un hôtel près du château de Vincennes, outre son fantasme étrange, peut m’importe, chacun choisit sa vie et indirectement sa sexualité, l’enveloppe dans mon sac est plus importante que ses goûts et dérives sexuelles.
Je suis frustrée et le long des murailles du château quand je rejoints ma voiture, il faut que je me soulage, depuis que je travaille avec Valérie ma sexualité est largement satisfaite, une fois assise je remonte ma jupe et je me caresse le clitoris, il m’arrive de le faire devant un client pour l’exciter mais là, je le fais pour me faire jouir, je suis à deux doigts d’y arriver quand je m’aperçois qu’un homme me regarde et décharge sur la vitre de mon côté.
Je démarre en urgence, je constate que quand je tourne à droite, les giclées de sperme me mettant en insécurité, il faut que je les enlève, manque de chance après m’être arrêté devant le café du château je n’ai aucun mouchoir en papier à ma disposition.
Je bois un café et je m’adresse à deux femmes dont l’une a une énorme poitrine, je m’aperçois rapidement que ce sont des trans qui tapinent dans le bois et qui me prennent pour une occasionnelle qui vient leur voler leurs clients.

• Carlos, peux-tu venir nous voir ?
• Voulez-vous l’addition ?
• On a le temps, Dodo veut qu’on soit à nos places à 20 heures encore une demi-heure, non madame commence ce soir à tapiner et a oublié ses mouchoirs, tu peux la dépanner.
• Sans problème, j’en ai plusieurs paquets dans mon vestiaire, tu as de la chance ma belle, j’ai eu un rhume des foins au printemps, je vais t’en chercher.

Une pute prise pour une pute, la situation est cocasse.

• Comment t'appelles-tu ?
• Magali.
• Ce nom fait pute de luxe, on va t’appeler Lubiana, c’était le nom de notre copine qui est retourné au pays pour se marier et avoir des s.
Payes les consos, on va te mettre non loin de nous si tu as un problème, tu nous appelles, il faut être solidaire avec celles qui débutent, en plus, tu as l’air sympa.



Nous sortons et je vais payer à la caisse en cachant bien la liasse d’euros que j’ai eu le malheur de laisser hors de l’enveloppe.

• T’as une bagnole, t’es une sacrée vicieuse, t’es une bourge, regarde Roberta, on dirait du sperme sur sa vitre avant.

Elle passe son doigt et récupère de la matière visqueuse pour le porter à sa bouche.

• Arrête c’est du sperme, un homme a éjaculé sur ma vitre dans l’allée près du château.
• Juliénas j’avais raison, c’est une bourge exhibitionniste, elle a dû se masturber en se faisant mater, t’es une grosse cochonne ma salope.

C’est avec un accent latino et leur voix moitié homme moitié femme, le tout dans un mauvais français qu’elles me parlent, j’ai un peu honte de les laisser croire que je suis une pute occasionnelle alors pour éviter de leur donner une explication vaseuse, je remonte dans ma voiture et je démarre en trombe pour rentrer à Chennevières. Sans oublier Dodo qui pourrait passer et vouloir me prendre sous sa coupe, si je regarde bien, Valérie est indirectement notre mac par l’intermédiaire de l’organisation, mais nous baisons toujours dans des lieux raffinés.
À la première station-service rencontrée, je passe ma voiture aux rouleaux et je rejoins mes amis.

Les quatre jouent au Uno, Katia complètement insouciant de ce que je vais lui faire faire demain du moins je le crois, m’apprends les règles, ils jouent à 10 centimes du point perdu et Vladimir et Valérie sont en négatif.
Si à Moscou les filles sont aussi chanceuses, notre séjour risque d’être lucratif pour elle et leur avenir, Valérie tient les comptes et quand je multiplie les points perdus, l'une a gagné 3 € l’autre 2 € 20 pas de quoi préférer ce jeu à la possibilité de démarrage par le haut pour elle dans la vie si elles arrivent à accepter d’avoir comme premier amant le client qui les payera.
J’ai, moi aussi il y a peu été amené à choisir et quand je regarde mes biens qui s’accumulent avec la vie trépidante qui en découle, comparé à ma vie de merde précédente du temps où j’étais marié avec ma petite bite je regarde Valérie et nos regards se croisant je suis sur doublement d’avoir pris le bon chemin.

Dans mon esprit j’offre à ces deux jeunes filles de choisir dans la vie l'indépendance opposée à la soumission que la plupart des femmes sont obligées d’accepter en échange du gîte et du couvert, moi il est vrai que j’avais assez d’argent pour chercher un autre mâle protecteur et retombé dans les petites baises hebdomadaires, d’autres ont rencontré Dodo, moi c'était Marraine.

• J’ai assez gagné pour ce soir, demain je me lève tôt, je vais à Moscou fêter mes dix-huit ans, tu viens Ophélie, Vladimir et Valérie vous payerez votre dette à Moscou en nous offrant à boire.
• Allez-vous coucher les filles je dois parler avec Valérie.

Elles partent main dans la main, la décontraction de Katia comparé à la tension d’Ophélie me montre qu’il va falloir que j’aie une conversation avec elle avant notre départ.

• De quoi veux-tu me parler Christine ?
• Du client que j’ai eu cet après midi, voilà ce que j’ai été amené à faire.

Les deux amoureux se love dans les bras l’un de l’autre et m’écoute religieusement, je fini mon récit parlant de l’allée, du café et des trans ce qui nous met en joie.

• J’en ai vu des hommes avec des goûts étranges, des fétichistes se drapant dans mes dessous de femme et qui me faisaient enfiler leurs boxers ou autres slips kangourou qui leur rappelaient leur enfance.
J’en ai eu un qui se frottait simplement à moi jusqu’à ce qu’ils éjaculent et me payait pour avoir son sperme dans ma petite culotte trop petite pour lui qu’il mettait dans sa poche sans que je sache à quoi cela lui servait.
Jouait-il un jeu avec madame qui lui faisait une scène à son retour de l’avoir trompée avec une pute ?
Un autre dans une situation identique s’avançait vers moi et se frottait la bite en se regardant dans une glace comme s’il se regardait lui-même.
J’ai aussi connu comme toi une fois je me souviens en avoir parlé des fétichistes des pieds qui me les suçaient me payant pour simplement se branler.

Ton client, il est peut-être un fétichiste de la baignoire, ou un éjaculateur dans de l’eau souillée, tu aurais dû lui demander son adresse et aller voir sa femme qui te dirait, comment elle l’a traumatisé, car neuf fois sur dix il y a une femme derrière ces dérives.
• Mon cœur vient te coucher, j’ai un pied qui me démange.
• Pervers.

Ils partent, comme les filles la main, dans la main, tient Ayu et Aliou sont absentes, reprenant mon habitude les soirs de vacances je monte à l’étage, la porte de la chambre où la petite a l’habitude de coucher est entrouverte, je jette un œil, Ayu à quatre pattes son chevalier servant la pourfendant avec son épée.
Les cris du plaisir de la jumelle me montrent qu’elle est aux portes de la jouissance voir de l’orgasme.
Demain matin si je vois Aliou avant notre départ je doute qu’il se plaigne du harcèlement qu'Ayu exerce sur lui.

• Aller debout il va être cinq heures, je suis prête.
• Bon anniversaire Katia.
• Non, mon anniversaire, c’est à midi maman m’a mise au monde pour me mettre à table, Christine Ayu et Aliou ont préparé le petit déjeuner.
• Va réveiller Valérie et Vladimir en faisant le clairon tu vas voir, comment tu vas être reçu.
• Comment vas-tu Ophélie, tu semble chafouine.
• Je suis barbouillée, mais cela va passer.
• Si tu veux rester, nous appellerons Igor pour qu’il modifie la soirée.
• Non, cela ira mieux après le décollage et je tiens à être fidèle à ma parole.

Je passe dans la salle de bains, Valérie arrive toujours aussi belle malgré l’heure matinale mais baillant à s’en décrocher la mâchoire.

• C’est beau d’être jeune Christine ou sont nos dix-huit ans.

Notre douche prise nous savonnant le dos nous rejoignions le personnel de service la salle sentant le café chaud.

• Installez-vous, je vais vous servir.
• Vous avez fini de vous caresser les filles, j’ai fini de déjeuner, je vais me préparer.


Vladimir se lève et bite pendante rejoint la salle de bains.

• Aliou, ce sera café, pain grillé et beurre.
• Le pain est dans le grille-pain, Ayu connaît tes goûts.

La petite qui vient me servir le café donne un baiser à notre beau noir en passant.

• As-tu bien dormi Aliou ?
• Enfin, une nuit sans être agressé, j’ai rechargé mes batteries dès que vous êtes parti, j’attaque le mur.
• Tu as du ciment.
• Non, tu as raison, j’irais en acheter.

C'est bizarre qu’il parle d’une nuit tranquille, je l’ai bien vu faire l’amour à Ayu, il semble y avoir une différence entre baiser des salopes pour lui ou mon petit bonbon asiatique.

• On y va, le taxi vient d’arrivée je viens d’avoir Véronique, elles partent de leur côté.
• C’est bon Ophélie, tu te sens d’attaque.
• Bof mais je fais avec.

Nous nous retrouvons avec nos bagages à main à la porte de départ, des hôtesses passent près de nous, l’une d’elles fait un signe à Véronique qui lui répond.
Nous nous embrassons toutes sans oublier Vladimir, je vois les regards de nombreux hommes seuls qui envient notre ami d’avoir sept merveilles à ses côtés.

• Bonjours mesdames monsieur d’avoir choisi Air France pour notre vol vers Moscou, vos places sont là de chaque côté de l’allée, salut Véronique j’ai été contente que tu m’appelles quand tu as su que j’étais sur ce vol, quand nous aurons décollé, Bertrand le commandant de bord souhaite te voir dans notre espace de service, hélas, il nous est interdit que tu ailles dans la cabine de pilotage avec les évènements.
• Merci Gladys de ton accueil, Bertrand est commandant de bord, je l’ai connu co-pilote sous le commandement de Pierre.

Véronique me regarde pensant à l’incongruité d’avoir citer le nom de mon ex devant moi, un petit signe, tout est en ordre.

• Mademoiselle avez-vous une banane.
• L’une de vous qui se sent mal ?...

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